Littérature : Une chambre à soi, de Virginia Woolf

Œuvre majeure du féminisme, Une chambre à soi de Virginia Woolf apporte une nouvelle perspective sur ce sujet. Contrairement aux essais (féministes ou non) que nous pouvons avoir l’habitude de lire, la plume de l’auteure peut nous paraître non structurée et nous freiner dans la lecture. Cela s’explique par le mouvement dans lequel Woolf s’inscrit : le « Nouveau Roman ». Elle écrit le flux intérieur des pensées. L’auteure évoque le lien entre la femme et le roman et montre que le manque de conditions matérielles limite la femme à l’accès à l’écriture. Cette thèse fait écho au titre car selon elle pour permettre à une femmme d’écrire, il lui faudrait une chambre fermée à clé afin d’écrire sans être dérangée et d’un salaire minimum pour vivre sans souci. Pour illustrer cette idée, elle raconte l’hypothèse de la sœur de Shakespeare, qui est un passage célèbre de ce livre. Elle imagine que Shakespeare ait eu une sœur avec le même génie que lui. Celle-ci décide de s’enfuir après avoir été mariée de force car elle rêve de théâtre et d’écrire, sauf qu’on le lui refuse. Ainsi par cette histoire, elle démontre que même si les femmes avaient le génie de Shakespear, elles ne pouvaient le dévoiler. Une référence à Jane Austen est faite rejoignant cette idée. Selon elle, même si Jane Austen est une des rares auteures illustres du XVIIIe siècle, son génie a été censuré car les femmes à l’époque étaient limitées à écrire des romans et surtout de la romance et non des essais. Enfin, cette œuvre entre dans le parcours « écrire et combattre pour l’égalité » pour les premières cela peut être une œuvre intéressante à présenter.

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