Après la Seconde Guerre mondiale, l’UNESCO s’est engagée contre les inégalités des races et des hommes. Lévi-Strauss publie Race et histoire dans ce contexte. Il démontre que, malgré la diversité culturelle, aucune culture humaine ne peut être supérieure ou, inversement, “primitive”. C’est une illusion de penser que la civilisation occidentale règne en leader, quand bien même de nombreuses sociétés tendent à emprunter son mode de vie.
Une réaction enracinée est de rejeter la diversité culturelle car l’on préfère rejeter ce qui ne se conforme pas à la norme dans laquelle on vit. Ainsi on a tendance à qualifier de barbarie les actions d’autrui (tels que les rites mortuaires), mais le barbare, c’est avant tout celui qui y croit. Le terme “évolutionnisme” se veut comme sultion mais il renferme un danger pour la diversité culturelle. Il considère chaque culture comm une étape de son but, qui est de faire converger chacune d’elles en un point unique, ce qui revient à la diversité. Le progrès n’est pas également réservé aux sociétés qui se développent comme la nôtre.
Le progrès peut relever des mathématiques, particulièrement des probabilités, lorsque l’histoire cumulative fait une combinaison favorable. On distingue l’histoire cumulative lorsque son développement a une signification, et stationnaire lorsque son développement ne signifie rien. On peut le voir comme un problème de physique, car, en fonction du référentiel, le facteur vitesse d’une culture (son développement) varie d’actif à stationnaire. Toutefois, le progrès n’est pas seulement porté par le hasard. Il s’explique principalement par la contribution sur les richesses léguées par les anciennes générations. Tous les peuples perfectionnent, créent ou parfois oublient,, on peut alors dire que tout peuple a une histoire cumulative à un degré varié, l’humanité n’évoluant pas dans un sens unique. Les sociétés qui sont capables de progrès sont celles qui collaborent sans toutefois s’homogénéiser. Lévi-Strauss se bat pour préserver cette diversité culturelle et lutte contre l’ethnocentrisme.
